IRM im Osten
Die Grevenmacher Firma Holzbau Steffen hat einen Kernspintomografen (IRM) angeschafft und will ihn ab Anfang 2022 in einer „Radiologiestation“ in Potaschbierg betreiben lassen. Das teilte député-maire Léon Goden (CSV) am Mittwoch dem Gemeinderat mit und schrieb auf den sozialen Netzwerken, „dank meines Einsatzes“ verbessere sich damit die Gesundheitsversorgung im Osten des Landes. Eine andere Ost-Politikerin aber, Gesundheitsministerin Paulette Lenert (LSAP), hatte dem Land im Mai in einem Interview erklärt, Radiologie-Zentren mit schwerer Technik noch nicht genehmigen zu können: Laut Spitalgesetz kämen sie „Diagnosezentren“ gleich, und laut diesem Gesetz sei das einzige Diagnosezentrum das Laboratoire national de santé. Lenert präzisierte noch, das Gesetz verstehe unter Diagnosezentren Einrichtungen, die „certaines prises en charges diagnostiques au patient“ vornähmen, und fragte, „was sind IRM und Röntgen sonst, wenn nicht das?“ (d’Land, 7.5.2021). Léon Gloden sagte dem Land, IRM und Radiologiestation besäßen bereits „alle erforderlichen Genehmigungen“, darunter die der Gewerbeinspektion über den Bau der Station. Radiologen seien an einer Tätigkeit dort interessiert. Die Gesundheitsministerin wisse über das Projekt Bescheid. „Ich kann mir nicht vorstellen, dass das Ministerium sagt, das geht nicht, denn heute gehen viele Leute nach Trier für ein IRM.“ Wie Paulette Lenert die Sache sieht, war bis zum Redaktionsschluss nicht zu erfahren. Vielleicht setzt Léon Gloden die populärste Politikerin des Landes in ihrem Wahlbezirk geschickt unter politischen Druck (Foto: Sven Becker). pf
SES contrainte à la fusion ?
Le Financial Times évoque cette semaine une spirale de consolidation dans laquelle les opérateurs de satellites sont pris. Suite au rachat du britannique Inmarsat par le californien Viasat, le quotidien économique de référence prédit que SES (Société européenne de satellites à Betzdorf), Eutelsat (France), Telesat (Canada), Echostar (Colorado) « could be forced to come together to compete ». Ces opérateurs de satellites en haute et moyenne orbite ont souffert du déclin de leur activité diffusion (la télé étant concurrencée par le web) et de la chute des revenus y liés. Le marché du satellite est en plus devenu hautement concurrentiel (le FT recense 55 sociétés) avec la chute des coûts du lancement. Fusionner permettrait de lisser les coûts de conception et de mise sur orbite, expliquent les analystes. pso
Le banquier catalan se défend
Le procès fleuve du banquier catalan a repris cette semaine au tribunal correctionnel. Francisco de Borja (nom tronqué par la rédaction) comparaît par intermittence depuis le 12 octobre pour faux, usage de faux, vol, abus de confiance et escroquerie, des faits intervenus entre 2004 et 2008. Il avait été condamné par défaut en 2016 à une peine record pour un délit financier : six ans de prison, 200 000 euros d’amende et, au civil, 500 000 euros de dommages à verser à son ancien employeur, la SGBT. Il est soupçonné d’avoir opéré pour 28 millions d’euros de transferts frauduleux causant un préjudice de huit millions d’euros à la banque française. Son procès révèle l’ingénierie financière de l’ère pré-Gafi, avec des clients cachés derrière des numéros de compte et des sociétés panaméennes (d’Land, 22.10.2021). Cette semaine, la défense de Francisco Borja a tenté de tourner la conviction du tribunal en sa faveur. L’expert en graphologie intervenu il y a douze ans s’est montré plus prudent qu’alors quant à ses conclusions. Les signatures relevées sur les ordres de virement n’émanent pas de Francisco de Borja, mais on ne peut affirmer que les faux ont été commis par lui. Un deuxième spécialiste, invité comme témoin, livre une expertise basée sur des photocopies qui ne convainc pas. Le substitut du procureur relève que des photocopies ne permettent pas de voir si des signatures ont été scannées ou même collées.« Non », confirme l’expert. Venu de Barcelone, de Borja ne sera pas davantage interrogé par la défense. Lors de son audition mercredi, l’inculpé a fait valoir l’association de nombreux collègues à la vérification des ordres, lesquels auraient tous été opérés par ses clients… ce que ces derniers, pour l’essentiel des membres de sa famille, contestent. Le président du tribunal a cherché à savoir comment les ordres étaient techniquement réalisés. « Par fax », lui répond Francisco de Borja. « Qui était en charge de la réception du fax ? », s’irrite le juge qui veut savoir si le prévenu avait l’occasion de tricher à cet instant de la procédure. « La personne la plus proche du fax », répond-il benoîtement, provoquant, au fond de la salle, le rire du directeur juridique de SGBT, présent aux audiences. Les plaidoiries des parties et le réquisitoire du parquet sont prévus pour la semaine prochaine. pso
Chantier solidaire
Le ministère du Travail, publiera le 17 novembre un livre blanc sur l’Économie sociale et solidaire (ESS), un secteur dont il a la charge et en lequel il voit du potentiel, en l’associant ici à l’économie circulaire (cradle to cradle). Les hommes de Dan Kersch (LSAP), dans le département de l’ESS, Marco Estanqueiro (lequel informe le Land), travaillent également à un guide pratique pour des marchés publics socialement responsables. Il sera publié d’ici la fin de l’année et vise à stimuler la demande pour ce type de services. Une plateforme digitale thématique pour rassembler les acteurs du marché est prévue pour début 2022. Le ministère déroule sa stratégie en la matière solidaire après des débuts quelque peu chaotiques. La législation (kafkaïenne) de 2016 sur les sociétés d’impact solidaire (SIS) a fait pssscchit (voire flop), si bien qu’une simplification a été votée en juillet dernier. L’incubateur 6Zero1 en est le symbole. Première SIS, elle est en voie de liquidation. Les services de soutien rendus aux entrepreneurs des SIS, sa vocation, sont placés sous le giron public du ministère de Dan Kersch (d’Land, 7.11.2021) et seront ainsi gratuits. pso
Une cousine au Helperknapp
À Helperknapp, une Fusiounsgemeng (anciennement Tuntange et Boevange) situé dans le canton de Mersch, se reflètent en miniature toutes les contradictions de la politique du logement. Alors que l’État répète comme un mantra la nécessité d’agrandir le parc immobilier public, et que le Fonds Kirchberg, la SNHBM et le Fonds du Logement ne vendent plus qu’en emphytéose, le conseil échevinal de Helperknapp s’apprête à vendre 55 terrains communaux en nue-propriété, à un prix (relativement) avantageux, en-dessous du prix du marché : 80 000 euros l’are. Au bout de dix ans, les acquéreurs pourront vendre maison et terrain, et encaisser intégralement la plus-value. (La procédure contient au moins un garde-fou : les promoteurs sont priés de s’abstenir.) Acheter un terrain à bâtir et y ériger sa petite maison : Le rêve luxembourgeois survit donc à Helperknapp. Le projet prévoit sept maisons unifamiliales, 28 maisons jumelées et vingt maisons en bande. Le tout sans contrat de construction, les futurs propriétaires pourront donc donner libre cours à leur imagination architecturale. Quant aux critères de sélection, ils font la part belle aux autochtones (et donc aux électeurs), sans exclure les « Bäigeprafften », du moins formellement (ce qui serait d’ailleurs interdit, car discriminatoire). Les candidats habitant dans la commune depuis plus de quinze ans récoltent douze points, alors que ceux qui y travaillent ne peuvent prétendre qu’à cinq points (voire quatre points s’ils travaillent dans une commune limitrophe). Même un lien familial (« jusqu’au deuxième degré ») avec un habitant de Helperknapp peut aider (deux points). Le conseil échevinal espère que la vente en nue-propriété permettra de financer en partie son « campus scolaire » (école et maison-relais) projeté à Brouch. Dans une question parlementaire, les deux députés Déi Gréng François Benoy et Semiray Ahmedova veulent savoir de la ministre de l’Intérieur, Taina Bofferding (LSAP), si l’approche retenue par la commune de Helperknapp ne « contrecarre » pas la politique gouvernementale, à commencer par l’objectif d’agrandir le parc immobilier public. Pour faire court, la réponse de la ministre tient en deux mots : « autonomie communale ». En plus long, cela donne : « Le conseil communal est libre de délibérer sur la cession d’un bien immobilier lui appartenant, pour autant que le bien immobilier en question relève du patrimoine privé de la commune [bel oxymore, ndlr] et que cette opération répond à un intérêt communal ». L’Intérieur peut refuser une vente de fonds immobiliers si ceux-ci sont destinés à la création de logements « dont le but serait la seule recherche du profit ». À Helperknapp, la situation serait différente, puisque les parcelles « appartiennent, d’après mes informations, à la commune de Helperknapp dès l’origine du cadastre ». Bref, le ministère n’avait pas de base légale. Mais, rappelle Bofferding, en principe, le ministère « conseille fortement aux communes de ne pas céder leur patrimoine et d’avoir recours à l’emphytéose et de prévoir, en cas de vente de terrains, un droit de préemption en leur faveur ». Or, ni en 2019 ni en 2020, le ministère n’a refusé son approbation pour la vente immobilière d’une commune. bt
Besser lernen
Zum ersten Mal wurde die Lehre an der Universität Luxemburg einer externen Begutachtung unterzogen. Durchgeführt wurde sie im November 2020 von der Nederlands-Vlaamse Accreditatieorganisatie (NVAO) aus Den Haag. In der zur Veröffentlichung bestimmten Version des Gutachterberichts, die vor kurzem erschienen ist, wird der Uni bescheinigt, ihre Ausbildungsmission wichtiger zu nehmen, doch liege ihr Fokus noch auf der Forschung. Die Uni hat in einer Eigeneinschätzung eingeräumt, dass zwischen beiden Feldern Spannungen existieren, die gelöst werden müssten. Wie sie in einer Pressemitteilung schreibt, sei dieser Prozess mittlerweile in vollem Gange und unter anderem Teil einer neuen Strategie. Die NVAO stellte auch fest, dass Studienprogramme in ihren Qualitätsansätzen differieren; was unter anderem daran liege, dass die Programmverantwortlichen in unterschiedlichem Maß auf administrative Unterstützung zählen können. Raum zur Verbesserung gebe es bei der Einbeziehung der Student/innen. Was auch die Frage nach dem studentischen Leben auf dem Campus Belval aufwerfe. Die Uni-Leitung gehe davon aus, dass sich die Maison des Arts et des Étudiants „mit der Zeit in eine Drehscheibe des studentischen Lebens entwickeln“ werde. Für die NVAO ist der staatliche Fonds Belval, dem der Campus gehört, ein Problem: Er scheine „wenig Verständnis für die speziellen Erfordernisse einer Universität zu haben“. Hier sieht die NVAO die Regierung gefordert. pf
Lieber wieder Lenert als Fayot
Da es nur noch zwei Jahre bis zu den nächsten Parlamentswahlen sind, hat der Cercle de coopération des ONG de Développement in dieser Woche einen Bericht veröffentlicht, in dem der Dachverband die Regierungspolitik im Bereich der Entwicklungszusammenarbeit seit 2018 analysiert und 14 Empfehlungen ausspricht, die die Regierung bis 2023 umsetzen soll. In seiner Analyse stellt der Cercle fest, dass 2018 mit Paulette Lenert ein frischer Wind in die Kooperationspolitik gekommen sei, der unter ihrem Nachfolger Franz Fayot aber wieder abgeflaut sei. Den transversalen und partnerübergreifenden Ansatz, den Lenert eingeführt habe, sei von Fayot nicht fortgesetzt worden. Während die Regierung große Anstrengungen im Bereich der Geschlechtergleichheit, der Umwelt und des Klimas unternehme, vernachlässige sie die Frage der Menschenrechte. Aufgrund neuer restriktiverer Gesetze in mehreren Schwellenländern werde die Arbeit der Nichtregierungsorganisationen erschwert und eingeschränkt, deshalb sei das Engagement für Menschenrechte heute wichtiger denn je. In der Agrarpolitik wünscht sich der Cercle, dass die Regierung mehr Wert auf Investitionen in die ökologische Landwirtschaft und kleine Bauernbetriebe legt. Kritik äußert der Dachverband an dem am Luxemburger Finanzplatz angesiedelten und von der Regierung unterstützten Investmentfonds ABC, der eher am Agrobusiness als an kleinen Familienbetrieben ausgerichtet sei. Nicht zuletzt fordert der Cercle, die öffentliche Entwicklungshilfe transparenter zu gestalten und die Höhe der Unterstützung für den Privatsektor offenzulegen. Damit der Cercle seine Ideen und Empfehlungen besser einbringen kann, verlangt er, die Nichtregierungsorganisationen stärker in die Ausarbeitung von politischen Strategien und Programmen im Bereich der Entwicklungszusammenarbeit einzubeziehen. ll