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Édito

« Für uns »

Pierre Sorlut

L’histoire s’est dramatiquement accélérée d’une édition du Land à l’autre. Voilà sept jours, nous bouclions sur le pressentiment d’un écueil diplomatique international. Que sous la pression d’Israël et des États-Unis, les Palestiniens n’auraient pas, cette semaine à New York, la reconnaissance d’un État que la France et ses alliés leurs promettaient. Les dirigeants de ce monde, conviés mercredi au siège des Nations unies, ne s’y sont même pas rendus. Et pour cause. L’espace aérien du Proche-Orient est bouché par des barrages de missiles. Le sort des Gazaouis, affamés, assoiffés, exterminés par le régime israélien, passe au second plan. Même l’Ukraine n’occupe plus que l’arrière-cour médiatique alors qu’elle a été à nouveau victime de bombardements russes meurtriers cette semaine et qu’elle obtient bien plus facilement le soutien moral et politique de l’Occident que les Palestiniens.

Depuis l’attaque d’Israël sur l’Iran vendredi dernier, le monde vit principalement dans la crainte d’un embrasement du Proche-Orient et d’une extension du conflit aux sociétés occidentales. Les pointures du droit international dénoncent une agression israélienne, une frappe préventive illégale pour une menace (nucléaire) illusoire, une immixtion par la force « völkerrechtswidrig » (selon l’internationaliste allemand Kai Ambos dans Spiegel). Mais le chancelier allemand Friedrich Merz s’est mis à la hauteur de Donald Trump, c’est-à-dire bien bas. En s’attaquant au régime des mollahs qui déstabilise le monde en finançant le Hezbollah et le Hamas, Israël ferait « Drecksarbeit für uns ».

Le chrétien-démocrate enfourche ainsi le destrier de la guerre civilisationnelle que chevauche Benyamin Netanyahu (ce dernier pour des raisons peut-être idéologiques, mais plus certainement pour se maintenir au pouvoir). Haaretz souligne d’ailleurs malignement un sous-bassement messianique de toutes parts, en Israël, en Iran et même aux États-Unis. Le président américain, Donald Trump, opposé voilà dix jours à une intervention militaire contre la République islamique, menace maintenant clairement d’impliquer son armée. Son homologue français, Emmanuel Macron avait lui, rapidement proposé à Benyamin Netanyahu (rappelons en passant qu’il est visé par un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes contre l’humanité) un soutien militaire si besoin. En conséquence, la réunion cette semaine au Canada des dirigeants des sept principales puissances occidentales (G7) a accouché d’une déclaration insipide tournant le dos au multilatéralisme et, surtout, au droit international. En 2003, la « vieille Europe » avait au moins tenté de retenir l’assaillant américain piloté par les neocons. Là les dirigeants européens se couchent devant cette tentative de regime change au nom d’un pragmatisme cynique. Mais le pragmatisme devrait leur rappeler les traumatismes causés par la guerre en Irak : déstabilisation de la péninsule arabe, guerres civiles causant des centaines de milliers de morts, naissance et expansion de Daech jusqu’à la Syrie, radicalisation des populations (y compris d’Européens) puis des attentats sur le Vieux Continent.

Et la diplomatie luxembourgeoise ? Elle a d’abord été spectaculairement silencieuse. Son chef, Xavier Bettel, a privilégié des clichés de lui avec des collègues européens en goguette à Luxembourg pour les quarante ans des accords de Schengen. Il y avait aussi des affaires à faire, au Bourget d’abord pour des emplettes militaires, puis dans le cadre de Nexus. Seulement après il a fallu répondre à RTL Télé. Puis au Land : « Le Luxembourg continue d’être inquiet de l’accélération du programme nucléaire iranien, qu’il considère comme une menace sérieuse pour la sécurité internationale et en violation des obligations internationales de l’Iran », avancent les services de Bettel. « Dans ce contexte, le Luxembourg réaffirme que la sécurité d’Israël doit être garantie, tout en soulignant l’importance de préserver la stabilité régionale et de respecter la souveraineté des États », poursuivent-ils. On ne sait sur quel pied danser. Est-ce la peur de froisser ses alliés et partenaires commerciaux ? Quoi qu’il en soit, on affirme qu’un tel manque de courage et de conviction à défendre le droit (même au bénéfice d’un régime à mille lieux de ses valeurs) sape gravement les fondements de la sécurité des relations internationales pour les prochaines années. Une insécurité qui se matérialisera sans doute même dès les sept prochains jours

Landkonscht

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