Archive

Die Weiche hin zum Status quo

Hannes Kürmann wählt. Kürmann wählt sein Leben, wählt sein Leben neu. Wie, weiß er selbst nicht so genau. Kürmann weiß nur, er will sein Leben, seine Biografie „ohne Antoinette“, ohne seine Ehefrau. Regie-Assistenten gewähren ihm diese einmalige Gelegenheit, in jenen Momenten einzuhaken, jene …

Une fable poétique et cruelle

S’attaquer à une œuvre aussi intense que La maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca s’apparente à un exercice périlleux. Longtemps exclue, cette pièce est l’une des plus jouées du répertoire du dramaturge espagnol. À un point tel qu’il est difficile d’y apporter un regard neuf. Le temps …

Un polar familial

Deux parents vivent de dimanche en dimanche, jour redouté où ils se rendront une fois de plus chez Marie, la meilleure amie de la jeune maman (Anne Brione), à qui ils ont confié leur fille de trois ans pour la protéger d’une maladie contagieuse contractée par leur fille aînée, mais qui ne semble …

You guys!

To begin at the beginning… Over the last ten or fifteen years an increasing number of Luxembourgers in and around the theatre have trained in Great Britain or the USA. As a result, our national (or local?) scene has slowly been infiltrated by a somewhat quirkier, snazzier spirit. The latest …

Von Menschen und deren Eingeschlossensein

Eine wortgewaltige Sprache, aufwühlendes Theater und musikalische Impulse dort, wo das Wort an seine Grenzen stößt, haben die Regisseurin Carole Lorang und der Dramaturg Mani Muller zum Erfolgsrezept ihrer Inszenierungen gemacht. Seit sie vor genau zehn Jahren in der Escher Kulturfabrik ihre erste …

Un monstre si banal

« Je voudrais qu’un homme, un seul, me comprenne. Et je voudrais que cet homme, ce soit vous ! » est la première phrase qu’écrit Bernard Alavoine dans une longue « lettre à son juge ». L’homme en costume noir impeccable, qu’on connaissait comme médecin tout ce qu’il y a de plus respectable à …

Strip-tease

Dimanche soir 24 février au Théâtre national, pour la troisième représentation de la pièce Golden Shower, écrite et mise en scène par Stéphane Ghislain Roussel. Il y a très peu de monde, l’ambiance est glaciale, la représentation un fiasco (avec même des acteurs qui en oubliaient leur texte), les …

Ce naturel propre au théâtre

Sophiatown, 1955 : la grande Histoire s’écrit dans ce quartier de Johannesburg en Afrique du Sud, un des rares quartiers du pays où habitants noirs et blancs vivaient encore côte-à-côte. On y danse, on y chante, on y fume, on y aime librement. Puis le gouvernement fait raser ce quartier populaire …

Une atroce solitude

Face à une première partie, très clinquante mais douteuse, truffée de gags et d’accessoires qu’on croit inutiles de prime abord, à la limite du supportable, à vrai dire – comme face une mauvaise blague théâtrale, on sent le désastre, au point de vouloir compter les minutes sur le stopper digital, …

Fairytale mashup

Il porte un gros pull shetland et mange des pommes à longueur de soirée. Elle a un regard rêveur et une redingote en brocart dorée. Sont-ils le prince et la princesse ? Le temps de deux soirées, le week-end dernier, Luc Schiltz et Jeanne Werner purent s’y croire un peu, au royaume de Blanche-Neige …

Vom unumstößlichen Spiel des Lebens

„Er ist ein guter Mensch, ein guter Mensch – aber Woyzeck, Er hat keine Moral! Moral, das ist wenn man moralisch ist, versteht Er. Es ist ein gutes Wort.“ Eine Begrifflichkeit wird durch sich selbst erklärt. Dieser Versuch des Hauptmanns, dem kleinen Soldaten, dem medizinischen Versuchskaninchen …

In die Fresse des Heuchlers

Am 7. Oktober 1835 wendet sich der russische Autor Nikolai Wassiljewitsch Gogol an seinen Kollegen Alexander Puschkin mit der Bitte um „ein Sujet, irgendeine komische oder nichtkomische, aber rein russische Anekdote“. Puschkin verweist seinen Freund auf ein Erlebnis, das ihm selbst widerfahren …

Bang Bang

J’avais un beau ballon rouge met en scène les dix dernières années de la vie de Margherita Cagol, de 1965 à 1975, fondatrice avec son mari Renato Curcio du groupe terroriste italien d’extrême gauche : Les brigades rouges. Créé en Italie par Angela Dematté et mis en scène par Michel Didym, le …

Attraction-répulsion

Gildas Bourdet a adapté La reine de beauté de Leenane, une pièce de Martin McDonagh, scénariste du dérangeant et acclamé In Brugges. On y retrouve une relation d’amour et de haine entre une mère (Annette Schlechter) et sa fille quadragénaire (Véronique Fauconnet), qui se détestent et se torturent …

Nach Golde drängt doch alles

Geld, seit seiner Erfindung das Herz aller Zivilisationen, das Objekt der Begierde von jedem, der es einmal besaß, und zugleich der Kern der internationalen Konflikte und der aktuellen globalen Finanzkrise. Geld, der Motor der Welt: das größte und erstrebenswerteste Mittel zum Glück oder doch das …

« Travailler avec des acteurs est une nécessité »

Lundi dernier, juste avant la première représentation de sa nouvelle mise en scène, Le Retour de Harold Pinter, prix Nobel de littérature en 2005, une rencontre étincelante a pu se faire avec Luc Bondy, metteur en scène déjà mythique. Un ravissement que de rencontrer cet homme vif, visiblement …

Ein existentielles Tête-à-tête

Nach dem großen Erfolg der ersten Vorstellungen des Dinner-Theaters Mein Essen mit André wurden zu Recht zusätzliche Vorstellungen des lebendigen und sehr unterhaltsamen Stücks angeboten, das sich in Mitten der Gäste am Nachbartisch in der Brasserie Guillaume abspielt. Zwei alte Freunde treffen …

Zeitgeist-Misanthrope

Dans une ambiance très contemporaine, forcément un peu anachronique, le public (beaucoup de scolaires !) découvre un nouvel Alceste et sa misanthropie, Le Misanthrope, version Myriam Muller, au théâtre du Centaure. Le décor baigne dans un jaune canari (couleur de la trahison), recouvre les …

Wissen ist Ohnmacht

„The living-room of a house in a seaside town“: Mit diesen unscheinbaren, beschaulichen Kulissenangaben führt Literatur-Nobelpreisträger Harold Pinter den Leser im Jahre 1960 in seine „Comedy of menace“ The birthday party ein. Mit Pinters über die Jahrzehnte hinweg erfolgreichem Drama …

Krücken wegschmeißen

d’Lëtzebuerger Land: Herr Ostermaier, Sie haben mit Schwarze Sonne scheine (siehe obenstehende Kritik) einen Roman auf die Theaterbühne gebracht. Warum wurde aus der Geschichte zunächst ein Roman und kein Bühnenstück? Albert Ostermaier: Es wurde ein Roman, weil es meine Geschichte ist, die ich …