Gerson Rodrigues,
footballeur professionnel (photo : sb), ne pourra plus porter le maillot de la sélection nationale. C’est ce qu’a indiqué mardi dernier par voie de communiqué la Fédération luxembourgeoise de football (FLF). Le 27 mars 2024, puis le 30 avril 2025 en appel, le joueur avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour avoir agressé trois personnes, dont sa petite amie de l’époque, l’ex-miss Luxembourg Emilie Boland.
En juin, la FLF avait créé le scandale en permettant au sélectionneur Luc Holtz de le faire jouer. Rodrigues avait été titularisé lors de deux matches amicaux. Dans ce contexte, Holtz avait interdit l’entrée d’un journaliste du Quotidien à une conférence de presse. La société civile s’était également mobilisée devant le stade et dans les tribunes pour protester. Cette fois, la FLF a pris une sanction. Mais elle prend bien garde de ne pas trop se mouiller puisqu’elle ouvre déjà la porte à un retour du joueur. Rodrigues n’est en effet exclu que « jusqu’à nouvel ordre ».
Engluée dans ce climat délétère, la fédération a également décidé en juillet de ne pas prolonger le contrat de son sélectionneur, qui partira en décembre. De fait, deux des trois protagonistes de la crise ont donc finalement été sanctionnés. Le troisième, le président Paul Philipp, reste lui bien en place à la tête de la FLF. C’est pourtant sa décision qui est à l’origine du malaise. Par la suite, il a multiplié les propos maladroits pour défendre sa position. Editpress avait notamment exigé de lui des excuses publiques, il s’était exécuté.
Gerson Rodrigues joue désormais pour un club thaïlandais. Commentant son éviction des Roud Léiwen, il a publié sur les réseaux sociaux un nouveau message : « Ils peuvent m’écarter, salir mon nom… mais jamais éteindre ma flamme. […] Blessé par les mots, porté par la haine, mais guidé par Dieu et le travail. […] Ils sont nombreux contre moi ? Tant mieux […]. Ma communauté, elle, marche avec moi. »
À noter que le communiqué de la FLF n’a pas été publié sur son site. EN
Léo-Paul Hoffmann,
Student der Journalistik, ist bis Ende diese Monats als Praktikant in der Land-Redaktion zu Gast. Der 27-jährige Luxemburger wird demnächst sein Master-Studium in Transnationalem Journalismus mit Schwerpunkt auf deutsch-französischen Beziehungen an der Université Sorbonne-Nouvelle/Paris III und der Johannes-Gutenberg-Universität Mainz abschließen. PF
Meng al Frangen
22 Jahre nach Einführung des Euro und dem Umtausch in von den Banken damals eingerichteten Zentren (Foto: Archiv Martin Linster) waren Ende vorigen Jahres 863 025 Franken-Scheine noch immer nicht in Euro umgetauscht, schreibt die Zentralbank (BCL) in ihrem Jahresbericht 2024. Es handelte sich um 786 473 Scheine zu 100 Franken, um 66 017 zu 1 000 und 10 535 Scheine zu 5 000 Franken. In Euro ausgedrückt, belief der Wert dieser vom Institut monétaire luxembourgeois herausgegebenen Banknoten sich auf 4,89 Millionen. Wer die alten Scheine hat, gibt sie offenbar so schnell nicht her, wegen des Erinnerungswerts oder weil sie vergessen wurden. Die BCL notiert, dass der Franken-Wert aller Sammler-Scheine 2024 nur geringfügig von 198,3 auf 197,3 Millionen sank. Der Umtausch von Franken-Münzen in Euro war bereits 2004 zu Ende gegangen. pf
Wahlverwandte
Laut Artikel 131 des Wahlgesetzes dürfen im Parlament keine Abgeordneten derselben Familie bis zum zweiten Verwandtschaftsgrad sitzen. Diese Einschränkung wurde jedoch mit der Verfassungsrevision und der Aufhebung von Artikel 55 außer Kraft gesetzt. Pirat Marc Goergen wollte in einer parlamentarischen Anfrage wissen, ob diese Verfassungsänderung auch Auswirkungen auf Artikel 196 des Wahlgesetzes hat. Dieser Artikel hält auch für Gemeinderäte die Unvereinbarkeit von Verwandschaftsbeziehungen fest. Gemeinderatsmitglieder „dürfen weder Verwandte oder Verschwägerte bis einschließlich zum zweiten Grad sein, noch dürfen sie verheiratet sein oder in einer eingetragenen Partnerschaft leben“. Innenminister Léon Gloden (CSV) verneinte eine mögliche Aufhebung auf kommunaler Ebene, „fir ze verhënneren, dass eng Famill eng Emprise op de Gemengerot kritt“. Schon vor über 150 Jahren warnte der Staatsrat in ähnlicher Weise vor Familienclans im Parlament. Es bestehe die Gefahr, „dass die Macht in die Hände einiger weniger Familien fällt, die vorübergehend durch die Wertschätzung des Volkes begünstigt sind“. Eine Rückkehr zur Unvereinbarkeitsregel am Krautmaart ist für die Abgeordneten jedoch derzeit kein Thema. Für Gemeinderäte mache sie aber durchaus Sinn, urteilt der CSV-Minister. SM
Berichtigung
Der Viandener Gemeinderat Jean-Marie Klasen ist 65 Jahre alt. Zu den Gemeindewahlen 2023 hatte er auf der Liste „Fir e storekt Veinen“ kandidiert.