Resilient werden
Kommenden Montag stellt Premier Luc Frieden im Institutionenausschuss der Kammer die nationale Resilienzstrategie vor. Angekündigt hatte er sie im Mai im état de la nation. Und erklärt, insbesondere der „Whole-of-society“-Ansatz Finnlands sei „eine Inspiration“. Der jedoch fasst den Erhalt der „Vitalfunktionen“ der Gesellschaft als Querschnittaufgabe für Behörden, die Privatwirtschaft und die Zivilgesellschaft auf. Sie agieren vernetzt und zentral gesteuert. Als Frieden erklärte, eine resiliente Gesellschaft beginne „mat enger Prise de conscience vun all Bierger“, und „mir wëllen, dass jiddereen aktiv a proaktiv eis Resilienz als Gesellschaft stäerkt“, kam die Frage auf, wie das gemeint war. Einen Monat später darauf angesprochen, sagte der Premier, „ein individueller Beitrag“ sei nicht gemeint. Im Institutionenausschuss diesen Montag schien nicht so klar, was der Premier vorstellen wird. Ausschusspräsident Laurent Zeimet (CSV) sprach zunächst von einer Strategie, korrigierte das dann zu „Resilienzplang“. Was nicht dasselbe wäre. Auf Nachfrage sagte Zeimet dem Land, soweit er wisse, gehe es um die Strategie, auf die später der Plan folgt. pf
Auch Symbolik
„La liberté d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse est garantie. La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce cette liberté.“ Diese Formulierung in das Verfassungskapitel mit den libertés publiques aufzunehmen, stimmte am Montag die Mehrheit im parlamentarischen Institutionenauschuss zu (ohne die ADR). Damit dürfte der Weg für eine Zweidrittelmehrheit zur Verfassungsänderung frei sein. Dass in der live übertragenen Sitzung die Diskussion weiterging, ob eine „Freiheit zu…“ dasselbe ist wie ein „Recht auf…“ war nicht ohne Risiko: In der Öffentlichkeit konnte der Eindruck aufkommen, die erst 2023 revidierte Verfassung sei nicht klar konzipiert. Sodass CSV und DP Spielraum fanden, sie in der Abtreibungsfrage so auszulegen, dass ein politischer Kompromiss erreichbar war, der die CSV davor bewahrt, weniger modern auszusehen als die DP. Der CSV-Abgeordnete Alex Donnersbach gab zu verstehen, über juristische Abwägungen hinaus gehe es auch um „Symbolik“. Die grüne Abgeordnete und Ex-Justizministerin Sam Tanson machte darauf aufmerksam, dass die Behauptung, ein „Recht auf…“ reiche weiter als eine „Freiheit zu…“, impliziere, dass zum Beispiel das Recht auf Asyl stärker gewichtet sei als die Handelsfreiheit. „Wir dürfen nicht noch mehr Konfusion um unsere Verfassung schüren“, warnte sie. pf
Arzt & Gesellschaft
Der Cercle des médecins généralistes (CMG) will nicht, dass Ärzt/innen, die dann Geschäftsführer wären, in einer Ärztegesellschaft andere Ärzt/innen einstellen. Das schrieb der CMG-Vorstand dem Ärzteverband AMMD am 15. September in einem Brief, der dem Land vorliegt. Er unterstützt Ärztegesellschaften als einen notwendigen Schritt. Doch: „Nous défendons ici clairement l’indépendance professionnelle au sens large et l’attractivité de notre profession pour les générations à venir.“ Der CMG ist auch gegen die Idee der AMMD, dass sich Finanziers, beschränkt auf eine Minderheit der Anteile, an Ärztegesellschaften beteiligen könnten. Die Anteile sollten ausschließlich Mediziner/innen halten, „pour éviter l’ingérence de tiers non médicaux dans les décisions thérapeutiques“. CSV-Gesundheitsministerin Martine Deprez sagte am Mittwoch im zuständigen Kammerausschuss, die Konsultationen zu einem Gesetzentwurf über Ärztegesellschaften hätten begonnen. Der CMG äußerte sich vermutlich in diesem Rahmen und wünscht „en cas de finalisation du projet“ einen „débat large et démocratique avec vote“ innerhalb der AMMD. Diese gab am Mittwoch auf einer außerordentlichen Vollversammlung ihrem Vorstand das Mandat, die Konvention mit der CNS zu kündigen. Damit soll Druck auf Deprez gemacht werden, die Versprechen im Koalitionsvertrag umzusetzen. pf
Nora Fellens Huberty,
est revenue mercredi à Luxembourg (photo : sb) de son périple avec la Global Sumud Flotilla censé briser le blocus de l’armée israélienne sur l’étroite bande de terre qu’elle a dévastée et affamée. Comme ses 490 compagnons embarqués dans la flottille, Nora Fellens a été arrêtée en mer vendredi dernier, à quelques kilomètres de la côte gazaouie. Lors d’une conférence de presse organisée au restaurant Chiche, elle a raconté avoir été victime de « torture psychologique » et de « privation de sommeil » tout en insistant n’avoir subi qu’un « petit pourcent de ce que subissent au quotidien les Palestiniens » : « On nous réveillait trois ou quatre fois par nuit avec des lampes torches dans les yeux, des lasers, des chiens, prétendument pour nous compter. » La Luxembourgeoise de 36 ans annonce que si l’occasion se représente, elle rejoindra une autre flottille. Le coordinateur de l’initiative au Luxembourg, Patrick Bosch, informe que d’autres sont en préparation. En attendant, l’organisation entend manifester en marge du prochain conseil européen réunissant les ministres des Affaires étrangères le 20 octobre à Luxembourg. « Des sanctions contre Israël devrait être prises », croit savoir Bosch, « et nous attendons qu’elles ne soient pas symboliques ». Ce jeudi, Israël et le Hamas se sont entendus sur la première phase du plan de cessez-le-feu proposé le 29 septembre par le président américain. pso
Vladimir Kara-Murza,
opposant à Vladimir Poutine a rappelé mardi à la Chambre (photo : chd) la nécessité pour l’Union européenne de préparer l’après. Invité par Yves Cruchten (LSAP), le Russe (44 ans) a informé que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait pris la décision la semaine passée d’accueillir une délégation de l’opposition démocratique russe (la Russie ayant été expulsée en 2022). « Il faut absolument qu’on soit prêts à saisir l’opportunité du changement démocratique. Il faut préparer en amont et c’est ce que nous faisons. Le régime impérial (1917) et le régime communiste (1991) sont tombés en trois jours. Ça sera pareil la prochaine fois », a insisté cet ancien prisonnier politique et victime d’empoisonnement. Pour accélérer la chute de Poutine, Kara-Murza préconise d’intensifier les sanctions occidentales tout en évitant de pénaliser la population russe dans son ensemble. L’opposant invite notamment l’UE à mettre fin à la flotte de navires fantômes transportant les hydrocarbures russes en dessous des radars. Interrogé par le Land sur le paiement du gaz russe par le truchement de la filiale Gazprombank au Luxembourg, Kara-Murza réplique que « c’est ça qui aide Poutine à continuer sa guerre criminelle contre l’Ukraine. Cela doit être arrêté, pas aujourd’hui, mais hier ». pso
À la campagne
Où l’on reparle du concept de « zone verte bis », que souhaite développer le gouvernement. Fin juillet, Joëlle Welfring et Meris Sehovic (Déi Gréng) avaient interrogé le ministre de l’Environnement Serge Wilmes (CSV) et son collègue du Logement et de l’Aménagement du territoire Claude Meisch (DP) dans le cadre d’une question parlementaire. Lors de la dernière Foire agricole, Wilmes avait annoncé que les agriculteurs pourraient construire deux maisons à proximité de leur exploitation, même si cette dernière se situait dans une zone verte. Une réforme qui répondait à une demande de la Chambre d’agriculture qui, lors d’une entrevue avec les représentants des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement en octobre 2024, réclamait le droit de construire cinq cents mètres carrés habitables (!) par site agricole pour leur famille. D’autres exploitations (notamment viticoles) veulent installer sur leurs terres (souvent en zone verte) des logements touristiques, type tiny houses. De fait, la « zone verte bis » permettrait la construction de hameaux, y compris là où les services publics n’existent pas (transports publics, par exemple), sans considération pour le Plan directeur de l’Aménagement du territoire (2023, document non contraignant). Mardi, Serge Wilmes a signé seul une réponse lapidaire indiquant simplement que « des discussions sont en cours ». Il avance toutefois que les « stratégies d’aménagement du territoire » seront « prises en compte », ce qui est nouveau. Le concept de « zones destinées à rester libres » a été créé par la loi sur l’aménagement du territoire de 1974 (gouvernement Werner/Schaus 2, CSV/DP). La notion de « zone verte » apparaît nommément dans la loi de 1982 sur la protection de la nature et des ressources naturelles (gouvernement Werner/Thorn/Flesch, CSV/DP). Soit deux ans avant l’élection des premiers députés écologistes du pays (Jean Huss et Jup Weber). Les zones vertes ne sont donc pas des lubies d’écologistes. EN
Zugzwang
Vergangenen Montag stellte DP-Bildungsminister Claude Meisch den KI-Kompass vor, der den Umgang mit Künstlicher Intelligenz in der Schule regeln soll. In der Grundschule soll auf die Nutzung von KI verzichtet werden, nur am Rande sollen ihre Existenz und die Konzepte von Datenanalyse und Computational thinking analog und spielerisch vermittelt werden. In den Sekundarschulen kommt dann ein Stufenmodell zum Einsatz: In den unteren Klassen des Fachs Digital Sciences ist eine begleitete Nutzung mit kritischer Reflexion geplant; erst ab 5e soll eine eigenständige Nutzung von KI durch den Schüler Teil des Unterrichts sein. Pädagogisch zertifizierte KI-Apps werden den Lehrkräften für ihre Unterrichtsplanung angeboten, ebenso wie Weiterbildungen am Ifen. Mehrmals wurde bei der Pressekonferenz unterstrichen, die Schule sei nicht in einem Wettrennen mit der Technologie. Dennoch steht das Bildungsministerium unter Zugzwang, einen offiziellen Umgang mit KI zu finden. Was in der Theorie attraktiv klingt, dürfte in der Praxis nochmal einen Tick schwieriger für alle Beteiligten werden, insbesondere bei der Evaluierung. Kritik kam zwei Tage später vom SEW. Die Sprecherin für die Sekundarschulen, Vera Dockendorf, erklärte im 100,7, so wie früher Text-Hausaufgaben gestellt wurden, sei das heute nicht mehr möglich, da viele Schüler/innen KI benutzen würden. Sie unterstrich, wie wichtig die Festigung der Kernkompetenzen – etwa der Textanalyse und der Sprachkenntnisse – auch in der Sekundarschule seien, damit ein kritischer Umgang mit KI überhaupt möglich sei. Diese Zeit würde fehlen. Die Gewerkschaftlerin beobachtet eine „Ökonomisierung der Bildung“. sp