Good Cop
„Meine Tür steht offen!“, sagte CSV-Sozialministerin Martine Deprez (Foto: Anouk Flesch) am Schluss ihrer Pressekonferenz vorigen Freitag auf die Frage, wieso zur „Konsultation“ über die Renten nicht auch die Amiperas eingeladen werde, und wie frontaliers sich Gehör verschaffen könnten. Mit der Diskussion des „Wachstumsproblems“ des Rentensystems die ganze Welt umarmen zu wollen, kann politisch nicht schaden. Es kann die Position der Gewerkschaften schwächen und den elektoralen Preis für die Regierungsparteien begrenzen helfen, falls eine Reform die in der von 2012 enthaltenen Kürzungen noch verschärft. Dass die Regierung das vorhat, sagt Deprez seit Monaten nicht mehr. Der Sorge, bei Anhörungen von Akteuren wie dem Nachhaltigkeitsrat und dem Jugendrat und durch den Input von Bürger/innen in Form von maximal 500 Zeichen auf schwätzmat.lu politisch kurzgeschlossen zu werden, gaben OGBL und LCGB am Montag mit roten Linien Ausdruck: Kein weiterer Abbau der Renten; Erhalt ihrer Tripartite-Finanzierung; keine „Privatisierung“ in Richtung Betriebsrenten und privaten Verträgen; Nein dazu, die Suche nach neuen Finanzierungsquellen auszuschließen. Und würde die Regierung nicht allein mit den Sozialpartnern verhandeln, müsse über eine Reform ein Referendum entscheiden. Was natürlich schwierig wäre, da es sich nicht allein auf die Wahlberechtigten beschränken dürfte. pf
Bad Cop
Als CSV-Arbeitsminister Georges Mischo nach der Sitzung des Ständigen Beschäftigungsausschusses am Dienstag sogar per offizieller Regierungs-Mail an die Presse erklären ließ, die Arbeitswelt ändere sich, 56 Prozent der Personaldelegierten seien „neutral“, und dem werde man „Rechnung tragen“, konnten die Gewerkschaften das nur als Kriegserklärung auffassen. Mischo stellt damit ein Grundprinzip der seit 1936 geltenden Sozialpartnerschaft infrage. Doch Kollektivverträge nicht nur mit repräsentativen Gewerkschaften verhandeln, sondern auch auf Betriebsebene Abkommen mit den Delegationen treffen zu können, ist eine alte Forderung der UEL. Dass die CSV-DP-Regierung dem nachgeben könnte, deutet der Koalitionsvertrag an: Sozialdialog und Repräsentation der Arbeitnehmer würden reformiert. Dass Mischo sich auf die EU-Richtlinie über den Mindestlohn beruft, die für mehr Kollektivverträge sorgen will, ist vielleicht kein Widerspruch. Zwar zielt sie darauf ab, 80 Prozent der lohnabhängig Beschäftigten unter Kollektivverträge zu bringen (hierzulande zurzeit 53%). Dass sie verbindlich vorschreibt, nur Gewerkschaften könnten sie aushandeln, ist aber nicht so sicher. In Luxemburg könnte entscheidend sein, wie das CSV-intern gesehen wird, ob der Gewerkschaftsflügel der Partei dem business friendly gesinnten unterliegt. pf
PTSD
RTL-Télé traite la politique sous forme de séances psychothérapeutiques. Dans une émission diffusée dimanche dernier, Félix Eischen (CSV) est revenu sur son burn-out, tandis que François Bausch (Déi Gréng) a réfléchi sur le stress ministériel. Ce mercredi, c’est Roberto Traversini (Déi Gréng) qui a droit à un quart d’heure de reportage. Même si le traitement soap s’avère parfois gênant, les témoignages sont crus, et souvent poignants. Ceux de Traversini et d’Eischen se recoupent lorsqu’ils évoquent la « menschlech Enttäuschung », ressentie face au vide qui s’est fait autour d’eux, quand les ennuis ont commencé. Le député-maire de Kehlen décrit la politique comme un environnement peu propice pour un « harmoniesüchtege Mënsch ». En mai 2021, alors qu’il ne s’était pas encore remis de son burn-out, Eischen s’est retrouvé happé par l’affaire Frëndeskrees. Le désir de « certaines personnes » de faire une dénonciation au Parquet, « dat huet mech schockéiert », dit-il. Une phrase qui vise, sans les nommer, Gilles Roth et Martine Hansen, les deux chefs de fraction qui avaient poussé Frank Engel (plus six victimes collatérales) dans l’engrenage judiciaire. RTL a également rencontré Roberto Traversini pour montrer « de Mënsch hannert dem ganze Skandal », qui avait entraîné dans sa chute la ministre Carole Dieschbourg (depuis blanchie). Cinq ans après sa démission, RTL veut savoir : « Wéi grouss sinn d’Scholdgefiller ? » Traversini admet : « Ech hu warscheinlech net alles richteg gemaach ». Mais voilà, il aurait travaillé « seize à 18 heures par jour », et parmi la multitude de décisions à prendre, certaines n’auraient pas été « les plus intelligentes ». Traversini évoque l’affaire Gaardenhaischen (photo : Mike Zenari) comme un « traumatisme », dont le « processus de guérison » serait toujours en cours. Il thématise aussi les pensées de suicide qui le hantaient à un moment : « Ech sinn net méi iwwert Brécke gaangen oder laanscht Garen, well een Deel am Kapp mir komesch Saache gesot huet ». Son procès devrait démarrer d’ici peu. Quelle serait une « punition juste », demande le journaliste. L’ex-député-maire répond que la punition, il la vit depuis cinq ans dans sa tête. bt
Le parquet insiste
Dans une nouvelle communication inhabituelle, le parquet a répété mercredi soir ce dont les médias doutent : Dan l’affaire du détournement de 61 millions d’euros au préjudice de Caritas, l’instruction continue à privilégier la piste de la fraude au président. 8 200 transactions réalisées dans des intervalles très rapprochés vers des centaines de comptes ouverts dans une multitude d’États renforcerait la présomption qu’une association de malfaiteurs ou organisation criminelle est impliquée dans cette fraude. Ce jeudi, 100,7 rétorque que la directrice financière n’a pu ordonner 125 virements de 500 000 euros vers l’Espagne sur plusieurs mois sans avoir joué « un rôle actif ». pso