Elle regroupe tous les actes portant atteinte à l’intégrité physique ou mental d’une personne. Elle peut être physique ou verbale. L’agression physique concerne l’acte par lequel une personne, l’agresseur porte atteinte à l’intégrité physique d’une autre personne, la victime. De manière générale, une agression peut être faite de cinq
façons : verbale, psychologique, économique , physique et sexuelle.
Les agressions sont un vrai problème, elles peuvent causer des problèmes psychologiques, comme la tristesse, la dépression, la culpabilité , des sentiments de colère, de rage, des peurs, une faible estime de soi, la honte, le découragement, des idées suicidaires et l’automutilation. La moyenne de l’Union Européenne (UE) entre 2014 et 2018 est de 57 pourcent.
Être agressé c’est vraiment un cauchemar et personne ne doit pas passer par ça, mais malheureusement, il y a beaucoup de personnes qui vivent avec la peur d’une agression.
Personnellement, je n’ai pas vécu cela sous des formes sérieuses. Prenons l’exemple de mon amie Ana. J’étais avec Ana chez elle quand son père est apparu à la maison ivre. Il a pris une hache et a frappé sa mère, nous avions très peur et nous ne savions pas quoi faire. Sa mère nous a dit d’aller chez moi, c’est donc ce que nous avons fait. Heureusement, sa mère n’a rien subi de très grave, elle s’en est seulement sortie avec quelques égratignures et un traumatisme.
Je pense vraiment que les agresseurs en question ont soit des traumatismes infantiles, soit des problèmes mentaux qui pourraient être très facilement traités avec l’aide d’un psychologue. Mais tout doit partir d’eux. Ils doivent avoir l’intuition de se guérir eux-mêmes. Je pense que les peines et les lois devraient être beaucoup plus sévères, et peut-être qu’ils hésiteraient à attaquer des innocents. Les policiers devraient patrouiller davantage la nuit et dans les rues étroites et sombres ou dans les endroits où les plaintes pour agression sont plus nombreuses. Davantage de caméras devraient être placées dans les lieux publics. Et une aide psychologique devrait être proposée en prison.
Quant aux victimes, je ne pense pas qu’il faille les juger car ce n’est pas de leur faute ! Un nombre alarmant de personnes lorsqu’elles entendent parler de viol disent : « C’est la faute de la fille parce qu’elle portait une jupe courte », « c’est sa faute parce qu’elle portait un décolleté » ; « c’est sa faute parce qu’elle montre sa peau » ; « elle a demandé ça, tu peux le voir ».
Les victimes doivent contacter un psychologue, lui ouvrir leur âme et lui dire tout ce qui les blesse, car une personne spécialisée dans ce domaine peut les aider mieux que quiconque. Je pense que la situation d’aujourd’hui est déjà préoccupante et qu’au lieu de l’améliorer, j’ai l’impression qu’on l’aggrave. Mais l’espoir ne meurt jamais. p